1er mai 2018 à Grenoble : 7000 manifestant.e.s déterminé.e.s contre Macron et son monde

En ce printemps 2018, la défense des services publics et de la fonction publique
est un enjeu central contre les volontés destructrices de ce gouvernement.

Aujourd’hui l’attaque contre le statut des cheminots, des électriciens-gaziers (EDF/GDF) montre la volonté du gouvernement d’en finir avec l’ensemble des statuts protecteurs des travailleurs et travailleuses du public comme du privé.

 

Le développement de la sélection sociale dans l’orientation et les études de la jeunesse scolarisée fait l’objet de mobilisations croissantes, notamment pour répondre aux agressions de l’extrême-droite et policière sur plusieurs campus. Dans le même temps les attaques contre le pouvoir d’achat, en particulier avec la hausse de la CSG ont montré que les retraité.es ne vont pas se laisser faire.

 
Macron, son gouvernement et ses alliés décident de mettre notre avenir dans la loi : la précarité à tous les étages. Il veut nous enlever nos moyens de défense face à l’oppression sociale et l’exploitation économique.

 
La désintégration de la SNCF : le gouvernement Macron en fait un symbole fort de son aptitude à continuer à casser les protections collectives comme avec les ordonnances. Alors que c’est un service public, écologique, présent sur tout le territoire et dont les avancées technologiques ont servi la mobilité de chacune et chacun.

 
Nous savons que pour gagner, il faut ancrer et renforcer chaque mobilisation pour les rendre les plus massives et visibles. Il faut aussi créer des passerelles entre les salarié.es et les usager.es. L’unité est essentielle pour faire face à un gouvernement qui cherche à réduire les droits collectifs, en opposant et divisant la population avec l’objectif de cacher qu’il est au service des plus riches.

 
Dans un pays où la fraude fiscale et l’optimisation fiscale des entreprises du CAC 40 et de quelques capitalistes coûtent à la collectivité des dizaines de milliards d’euros, il est temps d’imposer un autre partage des richesses. Cela profitera à l’ensemble de la population par une augmentation des pensions, des indemnisations chômage, des salaires, et qui permettront de financer les services publics à la hauteur des besoins de tous et toutes.

Tou.tes ensemble, faisons converger nos grèves, nos manifestations.
Ensemble gagnons sur les revendications spécifiques de chaque secteur, pour nos biens communs. Le mois de mai sera déterminant pour en finir avec le président de riches.

1er mai 2018 à Grenoble : 7000 manifestant.e.s déterminé.e.s contre Macron et son monde