A compter du 11 mai, les masques de protection seront obligatoires dans les transports en commun, pour les collégiens et collégiennes et les commerçant-es pourront interdire l’accès de leurs boutiques à des client-es non protégé-es. Le gouvernement appelle également, suivant les recommandations des autorités sanitaires, les français et françaises à s’équiper pour tous leurs déplacements quotidiens.
L’explosion de la demande de ces masques est inéluctable. Les efforts de productions sur le territoire , notamment assuré dans un premier temps par des milliers de bénévoles, essentiellement des femmes, pour palier à l’incurie et les commandes massives à l’étranger ne suffiront probablement pas d’ici le 11 mai à équiper plusieurs dizaines de millions d’individus.
Des milliers personnes ont réalisé des masques gratuitement ces dernières semaines et les ont donné dans une logique de solidarité, l’État doit maintenant prendre la relève. Il est irresponsable de laisser les collectivités locales seuls maîtres de la distribution de ces masques quand on connaît les inégalités de moyens et de besoins selon les territoires en France.
L’intégralité des stocks de masques de protections, de gels hydro-alcooliques, de gants jetables doivent être réquisitionnés.
Leur distribution doit être gratuite et organisée de façon à équiper en priorité les travailleurs et travailleuses les plus exposé-es et les populations les plus fragiles où que ce soit sur le territoire national.
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Voir aussi : l’Adresse unitaire aux travailleurs.euse.s et leurs représentant.e.s du département de l’Isère écrite le 24 avril, les informations pour un 1er mai aux fenêtres en Isère et partout ailleurs ! #PourLeJourDapres et l’Appel Isère : Plus Jamais Ça ! Construisons ensemble un jour d’après démocratique, écologique, féministe et social.
