BATTRE L’EXTRÊME DROITE ET MACRON DANS LA RUE ET PAR LES URNES
La politique antisociale et l’irresponsabilité du président Macron déroule le tapis rouge à l’extrême droite, lui qui l’a nourrit en maltraitant le pays et la constitution des années durant.
Le RN se réjouit : il se voit déjà au pouvoir, prêt à balayer l’héritage et le modèle social d’un pays construit par les révolutions, par la Résistance, par les mouvements sociaux.
Une partie du patronat et de la bourgeoisie tombe le masque et rejoint le bloc d’extrême droite, prête à livrer le pays et le peuple à la haine pour assurer leurs dividendes et leur patrimoine.
Le camp macroniste s’agite fébrilement. En Isère, la nouvelle candidature Véran en est un exemple, lui qui porte une responsabilité particulière en tant qu’ancien ministre et porte-parole macronien qui devait lutter « pour le renouveau démocratique et contre l’extrême droite » … Chacun jugera le ridicule : c’est ça la réalité de votre bilan monsieur Véran !
Dans ce contexte, Solidaires Isère prend ses responsabilités et agit pour construire la résistance syndicale et sociale nécessaire, unitaire et la plus large.
En Isère, il y a eu des rassemblements dès le lundi 10 juin, et les manifestations contre l’extrême droite et appelant à un sursaut social et démocratique du 15 juin ont rassemblés 10.000 personnes dans le 38.
Face à la tentation du pire, nous portons hautes nos revendications de progrès social, démocratique et
écologique, car un autre monde est possible et plus que jamais nécessaire ! Notre syndicalisme est et sera quoi qu’il arrive, et quel que soit les résultats de ces élections, un contre-pouvoir et une force de résistance sociale.
Cependant, dans ce contexte particulier, l’appel à ce que pas une voix n’aille à l’extrême droite nous semble insuffisant.
Solidaires Isère appelle clairement à voter pour le Nouveau Front Populaire, sur la base des mesures programmatiques sur lesquelles cette coalition s’est engagée.
Nous saurons, comme en 1936, rappeler les partis politiques à leurs promesses et nous continuerons à lutter pour nos revendications puisque cet appel n’est en aucun cas un chèque en blanc.
Contre la haine, nous voulons l’abrogation de la réforme des retraites ! Contre le repli sur soi, nous voulons l’augmentation des salaires !
Raviver l’espoir collectif est nécessaire pour défaire l’extrême droite dans la rue et dans les urnes et chasser les mauvais jours macroniens. Voilà notre boussole collective ! Nous ferons notre part, et encourageons toutes les composantes du mouvement social à redoubler d’ardeur.
Nous encourageons les initiatives syndicales et populaires sur les lieux de travail, dans les quartiers et les places de villages.