Appel à la grève et à la mobilisation
Public, Privé, étudiant.e.s :
mêmes attaques, mêmes combats !
à l’appel de SUD Santé Sociaux, SUD Collectivités Territoriales, CGT Santé et Action Sociale, CNT Santé/Social et Collectivités territoriales et le collectif de l’AG du travail social en lutte de l’Isère.
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Salarié.e.s du privé, agent.es du public, étudiant.es, depuis plusieurs années nous subissons de véritables dégradations de nos conditions de travail au détriment des besoins humains des personnes accompagnées, sans augmentations significatives de nos rémunérations, sans reconnaissance de nos métiers et du travail accompli.
Nous faisons face à un management de plus en plus autoritaire, centré sur le chiffre et le rendement, entraînant une perte de sens insupportable. Tout cela conduit à des arrêts maladie, des burn-out, des ruptures conventionnelles, des démissions, des licenciements pour inaptitude…
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Dans le privé, le contexte est inédit. nos employeurs lancent des pétitions, des appels à manifestations, des plaidoyers pour la sauvegarde de nos métiers. « L’objectif » serait de défendre les salarié.es, mettre en lumière le manque d’attractivité et tenter de revaloriser nos salaires.
Dans le même temps, ces mêmes employeurs s’organisent au sein de syndicats patronaux, afin de fusionner nos conventions collectives et tirer vers le bas nos conquis sociaux : diminution des congés trimestriels, introduction d’une part variable dans nos salaires, individualisation du salaire par des critères subjectifs à l’appréciation de l’employeur.
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Dans la fonction publique (santé, médico-social, social), la charge de travail ne cesse d’augmenter, beaucoup de postes sont vacants et supprimés.
La loi de transformation de la fonction publique remet toujours plus en cause la qualité du service public et les conditions de travail, alors que la crise sanitaire a bien mis en lumière la nécessité de se doter de services publics de qualité et détachés de toute considération marchande.
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Alors que les salarié.es sont précarisé.es, les étudiant.es ne sont pas épargné.es : tour à tour utilisé. es dans les services pour combler le manque de personnels, avec une gratification de misère ou privé.es de lieux de stage.
Le manque de moyens pour les formations n’est que la démonstration de la précarisation de notre secteur.
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Nous revendiquons :
- Une égalité de traitement pour tous les salarié.e.s, à hauteur de 300 euros (en intégrant les 183 euros pour les salarié.e.s ne les ayant pas perçus).
- Une revalorisation immédiate de tous les salaires de 300 euros minimum, (rattrapage de la perte du pouvoir d’achat estimée dans nos secteurs, à plus de 30 % depuis 1999).
- L’égalité salariale femmes/hommes.
- L’amélioration des conditions de travail et des conditions d’études (fin de la précarité étudiante, etc.).
- L’arrêt de la transformation des établissements en plateforme de coordination et d’orientation.
- L’attribution de moyens humains et financiers nécessaires dans les établissements et services, afin d’assurer une prise en charge de qualité des patient.e.s, des usagers.gères et des familles.
- L’arrêt des suppressions de postes, la création des emplois nécessaires (CDI, postes titulaires) en nombres suffisants.
- Une convention collective unique, étendue et de haut niveau.
- L’accès à des moyens de vie décents (inconditionnalité d’un accès à un logement salubre et adapté, à l’alimentation, à la santé et à l’éducation gratuite, etc.) pour les personnes accompagnées.
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L’intersyndicale iséroise et l’AG travail social en lutte, appellent les étudiant.e.s, les collègues du social et médico-social des secteurs publics, privés, lucratifs et non lucratifs ainsi que la santé et l’aide à domicile à se mettre en grève et à venir manifester !
manifestation
le 1er février
à 14H devant l’IUT II
Grenoble, le 24/01/2022