De l’argent pour l’hôpital public, pas pour le capital ! RDV au CHU de Grenoble le 30 mai

De l’argent pour l’hôpital public, pas pour le capital !

Rassemblement le samedi 30 mai 2020 sur le parvis du CHUG – respect des gestes barrières (distances – masques) – invitez vos contacts sur l’évenement, partagez l’info !

La crise sanitaire a mis en évidence les conséquences criminelles des politiques de réduction de lits, de personnels, de moyens, qui ont asphyxié l’hôpital et fait de la santé une marchandise.

Face à la pandémie, à l’incurie, aux incohérences, et aux mensonges du Gouvernement, elle a aussi mis en évidence l’engagement, le courage de tous les personnels de santé : médecins, infirmier-e-s, aides-soignant-e-s, femmes de ménage, personnel technique… dont une grande majorité sont des femmes occupant des emplois sous-rémunérés.

La population les a applaudi-e-s avec tou-te-s les « premier-e-s de corvées » : personnels des EHPAD, caisssier-e-s, éboueurs/euses et tou-te-s ceux/celles qui ont contribué aux besoins vitaux de la population.

Il faut aller plus loin. On veut aller plus loin. On va plus loin !

La santé est une question qui nous concerne tou-te-s et les revendications des personnels sont les nôtres :

  • Augmentation des salaires pour tous les personnels de l’hôpital public, des EPHAD, de l’aide à domicile et pour tous les « premier-e-s de corvée ».
  • Arrêt des privatisations, réouverture de lits, embauche de personnel, dotation en moyens nécessaires.  L’Hôpital n’est pas une entreprise à but lucratif soumise aux règles de « management » destructeur du soin pour tous. Stop à la logique marchande et aux technocrates à l’Hôpital ! Le personnel soignant doit reprendre le pouvoir. Dans l’agglomération, le Groupement hospitalier mutualiste doit rester un acteur du service public de la santé

Pas de « rentrée » sans garanties !

Après le désastre économique et social provoqué par la pandémie, le gouvernement et le patronat font pression pour que chacun-e retourne, au plus vite, au travail, au risque de relancer la pandémie, quitte à ce que les écoles et les crèches soient transformées en garderies, dans des conditions traumatisantes pour les plus jeunes :

  • Pas de retour au travail, pas de rentrées sans garanties.
  • Pas questions d’accepter, dans les entreprises, des conditions de surexploitation pour rattraper les profits perdus.
  • Levée immédiate de l’État d’urgence sanitaire, utilisé pour accélérer la déréglementation générale, « uberiser » toutes les relations sociales, généraliser le contrôle de la population et limiter les libertés démocratiques,

Pas de santé publique sans protections et droits sociaux !

Travailleurs/euses avec ou sans papier, chômeurs/euses, précaires, caissières dans les grandes surfaces, camionneurs/euses, livreurs/euses, éboueurs/euses…tou-te-s les « rien » ou les soit-disant « privilégié-es » selon « notre » premier de cordée, habitant-e-s d’HLM exigus et insalubres ou étudiants en cité U, souffrant pour beaucoup de la faim, SDF et migrant-e-s… 

  • Arrachons pour tou-te-s des conditions de vie, de travail et de salaires décentes.
  • Exigeons ensemble les moyens indispensables pour des services publics garantissant à tou-te-s l’accès à la Santé, à l’éducation, au logement…

Macron and Co, vous ne vous en sortirez pas à si bon compte de votre gestion désastreuse de la crise sanitaire, avec quelques médailles et quelques hourrahs pour les héros/héroïnes que vous regardiez, hier encore, avec mépris.

Nous ne nous laisserons pas enfermer dans les mailles liberticides de l’état d’urgence sanitaire :

Rassemblement de solidarité avec tout le personnel hospitalier, pour défendre nos intérêts d’usager-e-s, pour tous les services publics Samedi 30 mai à 14 H – Parvis Hôpital – La Tronche

Tout en respectant les règles de sécurité (masques , distances..)

À l’appel de : AG du travail social en lutte de Grenoble, Alternatiba/ANVCOP21 Grenoble, Attac Isère, CNT 38, Ensemble-Isère, Femmes Égalité – Comité Lucie Baud, NPA 38, PCOF, Solidaire Isère, UNEF Grenoble

De l’argent pour l’hôpital public, pas pour le capital ! RDV au CHU de Grenoble le 30 mai