Communiqué de presse Solidaires 38 / SUD Santé sociaux 38 Grenoble, le 17/09/2025
Répression syndicale à l’APAJH Isère : la mobilisation continue !
Le 12 septembre 2025, deux élus SUD Santé Sociaux – Catherine, élue CSE et référente de proximité, et Richard, délégué syndical, élu CSE et conseiller du salarié – ont été convoqués à des entretiens préalables en vue d’un licenciement, après avoir été mis à pied à titre conservatoire.
Depuis le 1er septembre, date de leur mise à pied, Catherine et Richard sont tous deux en accident du travail, conséquence directe du harcèlement institutionnel qu’ils subissent.
Cette décision brutale et injustifiée de la direction de l’APAJH Isère s’inscrit dans un contexte marqué par :
- des alertes répétées pour danger grave et imminent,
- une dégradation continue des conditions de travail,
- une augmentation de l’absentéisme et des accidents du travail,
- une surcharge des équipes et un turnover inquiétant.
Plutôt que d’agir pour protéger la santé des salariés et améliorer les conditions de travail, la direction choisit de s’attaquer à celles et ceux qui portent ces constats et qui défendent les droits des salarié·es.
Une mise en scène répressive et une violence institutionnelle
Le vendredi 12 septembre, le siège de l’APAJH a été vidé de ses salarié·es et des vigiles privés montaient la garde. Une scène d’intimidation qui illustre la volonté de criminaliser l’action syndicale.
Nos deux camarades subissent une violence énorme : mise à pied conservatoire, perte immédiate de salaire, isolement, stigmatisation publique par un mail de la direction envoyé à tous les salariés, livrant des éléments de leur dossier disciplinaire. Cette exposition est vexatoire, humiliante et totalement contraire au respect de la dignité et de la confidentialité qui doivent prévaloir.
Un dossier monté de toutes pièces
Les accusations portées contre Catherine et Richard sont absurdes et fallacieuses : « harcèlement ascendant », « dégradation des conditions de travail », simples prétextes destinés à masquer leur véritable faute aux yeux de l’employeur : avoir exercé pleinement leurs mandats syndicaux.
Tout repose sur un rapport sur les risques psychosociaux, commandé et payé par l’employeur lui-même, jamais communiqué aux élu·es du CSE ni aux mis en cause. Une procédure totalement injustifiée, montée à charge, sans aucune transparence.
Le CSE rejette la demande de licenciement
Le 15 septembre, le Comité Social et Économique (CSE), représentant l’ensemble des salarié·es, a voté contre le licenciement des deux élus. Ce rejet confirme l’absence de fondement du dossier présenté par la direction.
Dans la foulée de ce désaveu cinglant, la Direction Générale a envoyé un mail aux salarié·es de l’APAJH, tentant de se justifier mais en omettant des faits essentiels : les documents non transmis à la défense, le vote négatif du CSE… Une nouvelle tentative de manipulation de l’information.
Nous prévenons : nos organisations syndicales sont déjà engagées dans les démarches juridiques.
Mais il est encore temps pour la direction de retrouver la raison et de mettre fin à cette fuite en avant répressive.
Nos revendications
- L’abandon immédiat de la procédure de licenciement,
- Le respect des droits syndicaux et des mandats,
- La mise en place d’un plan d’action contre le management par la peur et pour la protection de la santé des salarié·es.
Appel à la solidarité
L’APAJH Isère se réclame de valeurs d’inclusion, de citoyenneté et de solidarité. Mais en s’acharnant contre ses représentants du personnel, elle piétine ses propres engagements.
Nous affirmons : s’attaquer à un·e élu·e, c’est s’attaquer à nous tou·tes. La répression syndicale ne passera pas.
Contacts presse : SUD Santé sociaux-APAJH : 06.49.87.43.59
Solidaires 38 : 06.41.69.18.81
Répression syndicale à l’APAJH Isère : deux élus SUD Santé Sociaux menacés de licenciement




Communiqué de presse : SUD Santé Sociaux 38 – 8 septembre 2025
La direction de l’APAJH Isère a franchi un cap intolérable : deux élus du syndicat SUD Santé Sociaux, dont un délégué syndical, sont convoqués à un entretien préalable en vue d’un licenciement, le 12 septembre 2025.
Cette offensive n’a rien d’isolé. Elle s’inscrit dans un contexte marqué par la multiplication des droits d’alerte pour danger grave et imminent, et par les nombreuses dénonciations des représentants du personnel face à la dégradation des conditions de travail, aux atteintes à la santé des salariés et au mépris persistant de l’employeur vis-à-vis de ses obligations légales.
Les constats sont accablants :
- hausse continue de l’absentéisme, en particulier des arrêts de longue durée,
- augmentation des accidents du travail,
- surcharge croissante des équipes,
- turnover important,
- explosion des arrêts maladie.
Au lieu d’assumer ces réalités et d’agir pour réellement protéger la santé et les droits des salariés, la direction choisit de s’attaquer à celles et ceux qui portent ces constats dans les instances représentatives. C’est une manœuvre de répression syndicale visant à faire taire les lanceurs d’alerte.
Les deux élus paient aujourd’hui leur engagement et leur détermination à défendre les salariés face aux attaques contre leurs droits – nos droits.
À cela s’ajoute un management par la peur, fondé sur l’intimidation et la pression permanente, qui fragilise encore davantage les établissements et nourrit l’instabilité organisationnelle.
Nous dénonçons avec force ces attaques contre les libertés syndicales et la démocratie sociale.
Nous exigeons :
- l’abandon immédiat des procédures de licenciement,
- le respect des droits syndicaux et des mandats,
- la mise en place d’un plan d’action sérieux pour mettre fin au management par la peur.
La direction de l’APAJH Isère porte l’entière responsabilité d’une politique brutale qui génère souffrance, absentéisme et démotivation. Mais qu’elle ne s’y trompe pas : elle ne musellera pas les salariés ni leurs représentants. La solidarité et la lutte collective seront toujours plus fortes que la peur.
La répression syndicale est de plus en plus omniprésente dans les relations de travail. Museler les syndicalistes par des sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement est une conception particulière du dialogue sociale. Face à cette violence institutionnelle, le Syndicat SUD Santé Sociaux-38 et l’union syndicale Solidaires Isère appelle à une mobilisation devant le siège de l’APAJH Isère 26 rue Marcellin Berthelot 38 000 GRENOBLE le Vendredi 12 Septembre 2025 à 8 h 30 pour le délégué syndical et à 13 h 00 pour l’autre élu.
Contact : 06 73 62 59 17
SUD Santé Sociaux 38 – Union syndicale Solidaires Isère
Appel à la solidarité contre la répression syndicale à l’association APAJH Isère !
Chères et chers camarades,
Catherine (élue CSE SUD SANTE SOCIAUX et référente de proximité) et Richard (délégué syndical SUD SANTE SOCIAUX, élu CSE, conseiller du salarié) viennent d’être mis à pied à titre conservatoire. L’employeur a lancé une procédure de licenciement contre eux.
C’est une attaque frontale contre notre syndicat SUD et SOLIDAIRE, contre nos mandats, contre nos luttes, contre la transformation sociale et contre la défense des droits de tou·tes les salarié·es..
Nous appelons à des rassemblements de soutien sur place.
C’est une épreuve qui atteint profondément Catherine et Richard moralement ainsi que leurs proches, mais nous savons que notre force est collective.
RENDEZ-VOUS VENDREDI 12 SEPTEMBRE 2025 – Siège de l’APAJH, 26 av. Marcelin Berthelot à Grenoble
8h30 : entretien de licenciement pour Richard
13h00 : entretien de licenciement pour Catherine
Votre soutien et votre présence sont essentiels pour qu’ils ne soient pas isolés.
Ensemble, disons NON à la répression syndicale : s’attaquer à un·e élu·e, à SUD SOLIDAIRES, c’est s’attaquer à nous tou·tes !
Le 12 septembre 2025, faisons bloc ensemble !