Le 2 décembre, toutes et tous mobilisé·es contre l’austérité et pour nos salaires

Par notre mobilisation depuis le mois de septembre nous avons obtenu l’abandon du vol de 2 jours fériés et le décalage de la réforme des retraites, première brèche en vue de son abrogation. Le Premier ministre a aussi été contraint de s’engager à ne pas utiliser le 49-3.

Cependant, les premières semaines de débat parlementaire démontrent que sans la mobilisation du monde du travail ce budget aura des conséquences catastrophiques pour les travailleurs et les travailleuses, pour nos services publics et pour l’avenir de notre pays.

N’oublions pas que les régressions nombreuses et graves que nous avions dénoncées dans le budget Bayrou demeurent et particulièrement :
• La baisse des moyens des services publics notamment des universités, des collectivités territoriales, de la culture, de la santé, de l’action sociale, ainsi que la baisse des dotations aux associations…
• La taxation des malades avec le doublement des franchises médicales qui pourraient atteindre 350 € par personne, l’augmentation des frais de complémentaire et l’explosion des dépassements d’honoraires.
• L’année blanche et le gel des pensions de retraites jusqu’en 2030, ainsi que de toutes les prestations sociales (APL, allocations familiales, bourses étudiantes, AAH, RSA…). Sous la pression, le premier ministre s’est engagé à y renoncer mais nous n’avons aucune garantie solide à ce stade.

Nous devons poursuivre ce que nous avons entrepris pour imposer notre vision de ce que doit être un budget afin que toutes et tous travaillions et vivions dignement :
taxation du patrimoine des 1800 Français·e·s qui possèdent plus de 100 millions d’euros ;
meilleure taxation des dividendes en supprimant le prélèvement forfaitaire unique (flat tax) pour réaligner la fiscalité du capital sur celle du travail ;
conditionnalité des aides publiques aux entreprises (211 milliards d’euros en 2024), notamment en faveur de l’emploi, de l’augmentation des salaires, de l’investissement productif, du respect de l’environnement ou encore de l’égalité entre les femmes et les hommes ;
remise en place d’une taxation des superprofits qui sont réalisés en profitant de circonstances externes comme une guerre ou une pandémie et qui permettent l’augmentation indécente des marges et des prix des entreprises.

Le 2 décembre, les travailleur·euse·s, les retraité·e·s, frontalement attaqués par ce budget, sont appelés à se mobiliser par la grève et à rejoindre les manifestations organisées en Isère.

Grenoble
Rassemblement et prises de paroles – 14h00 – Pl. de Verdun

Bourgoin
Manifestation – 10h00 – Pl. Saint-Michel

Voiron
Manifestation aux flambeaux – 17h00 – Pl. J.A Gau

Le 2 décembre, toutes et tous mobilisé·es contre l’austérité et pour nos salaires