Nous sommes toutes et tous mobilisé·es, nous ne céderons pas !.
Femmes de tous les continents, nous subissons les violences sexistes et sexuelles. C’est notre lot commun. Les
féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de
nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde. Les
Mexicaines, les Chiliennes, les Argentines, les Espagnoles, les Algériennes, les Polonaises… et partout les
femmes se soulèvent depuis plusieurs années maintenant.
En France, il y a eu 131 200 actes de violences intrafamiliales en 2020, soit 11 400 de plus qu’en 2019.Le
confinement a encore accéléré les violences subies, avec 102 féminicides dans la France de 2021 (82 % des
violences conjugales sont subies par les femmes). Alors que nous sommes dans un contexte de libération de la
parole des femmes, ces violences injustifiables continuent. Si cette prise de conscience a obligé le
gouvernement à prendre des mesures, c’est insuffisant. Prenons la rue pour continuer à mettre la pression !
Nous ne nous y résignons pas !.
Nous, militant·es syndicaux sommes féministes, et appelons à participer activement à la journée du 25
novembre. Nos organisations syndicales soutiennent le rassemblement à Grenoble des organisations féministes
iséroises, dans le respect des gestes barrières, pour revendiquer notamment :
– Un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : ce n’est pas un
simple Grenelle et quelques places d’hébergements en plus qui suffisent ! Un milliard permettrait de mettre en
place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraies campagnes et politiques de lutte
contre les féminicides, le harcèlement sexuel au travail, et financer toutes les associations féministes qui
œuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles. Ce milliard est aussi crucial pour
l’hébergement dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés.
– La mise à l’abri ou la protection des femmes victimes.
– La protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et
sexuelles.
– Des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences
sexistes et sexuelles, dans la fonction publique et dans le privé !
– La régularisation de toutes les sans-papiers et leur protection contre les violences sexistes et
sexuelles.
–La lutte contre le proxénétisme, le trafic d’êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et
porno-criminelles.
EN LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES