A l’initiative de Solidaires Isère, Mercredi 25 Janvier MDH de l’Abbaye à 18h (Place de la commune)
Le 19 janvier nous étions plus de 2 millions dans la rue et en grève en france, 30000 à Grenoble. Pourtant le gouvernement veut toujours imposer à des millions de travailleuses et travailleurs la retraite à 64 ans en accélérant le nombre de trimestres à cotiser. Il nous dit que c’est nécessaire et la seule solution pour financer les retraites. C’est un mensonge : il n’y a aucun souci majeur de financement dans la durée.
Elle aggravera la situation d’une majorité de la population et encore plus des précaires, de celles et ceux qui n’auront pas 43 ans de travail…
Cette réforme c’est ; travailler toujours plus pour enrichir et préserver les actionnaires et les plus riches. Ils disent que la réforme permettrait de dégager autour de 8 milliards par an en 2027 soi-disant nécessaires pour sauver le système.
Comparons-la à d’autres possibilités :
• Augmenter les cotisations patronales de 0,8% sur les retraites apporterait 12 milliards.
• En 2022 les seules entreprises du CAC 40 ont distribué 80 milliards d’euros à leurs actionnaires.
• La fraude et l’évasion fiscale des plus fortunés et des entreprises représentent entre 80 et 100 milliards par an de moins pour le budget de l’État.
• Les exonérations de charges patronales représentent 17 milliards de pertes pour les seules retraites. Et les aides aux entreprises continuent de pleuvoir ! Le tiers du budget de l’État y est consacré.
• Les super-profits des entreprises sur la crise de l’énergie c’est autour de 20 milliards depuis l’été dernier.
Il est temps de partager les richesses, d’augmenter nos salaires !
Reculer l’âge de départ à la retraite coûterait des milliards par an pour indemniser le chômage, les arrêts maladies, les accidents du travail et invalidités qui se multiplieront… mais c’est aussi plus de jeunes dans la galère pour accéder à l’emploi 9 emplois sur 10 remplacent un départ à la retraite.
Le gouvernement est en mauvaise posture. L’ensemble des organisations syndicales sont unies pour repousser le projet, elles ont appelé à une autre journée de grève le 31 janvier. Notre mobilisation peut tout changer !