Acteur important du marché de la sécurité en France, Le groupe « MAIN sécurité » emploi plus de 4000 salariés pour un chiffre d’affaire de 175 millions d’euros en 2019. Cette entreprise est une filiale de la multi-nationale ONET (73 000 salariés), championne de la sous-traitance, qui a bâtit sa fortune en offrant ses services dans tous les secteurs que les grands groupes et administrations publiques souhaitent externaliser : nettoyage et service, accueil, prévention et sécurité, intérim et recrutement…
La réussite de ce groupe s’effectue au détriment de ses salariés. L’entreprise a mis au point un système visant à extorquer chaque année des centaines de milliers d’euros aux agents sous forme d’heures supplémentaires non payées, de primes non versées, CDD en cascades, de coefficient de salaires non respectés , conditions de travail et hygiènes déplorables sur les postes de travail…
Pour avoir dénoncer ces pratiques et aider des dizaines de ses collègues à obtenir réparation devant le tribunal des prud’hommes en 2010, 2014, 2016 et 2018, notre délégué syndical a subit une véritable campagne de harcèlement : blocage de toute évolution dans l’entreprise, mise à pied abusive, entrave aux droits syndicaux, mise au placard, harcèlement moral…
Les agents de sécurité exercent un métier dangereux et remplissent une mission d’utilité publique. Ils doivent bénéficier des mêmes droits que tous les salariés. Ces pratiques sont intolérables !
Après des années de procédure, notre camarade syndiqué depuis 2004 tente toujours d’obtenir la reconnaissance et la condamnation du harcèlement morale et la discrimination syndical qu’il a subit.
L’Union syndicale Solidaires Isère appel a venir appuyer son action lors du jugement en appel
Rassemblement pour la défense des libertés syndicales (n’hésitez pas à inviter vos contacts sur les réseaux sociaux)
Mercredi 14 octobre-13H devant le conseil de Prud’hommes de Grenoble (place Firmin Gautier)
