Education nationale : s’organiser contre les fautes illégales de Blanquer maintenant, préparer une rentrée de lutte

Sud éducation  Grenoble relaie ici le plus largement possible ce communiqué de presse auquel nous nous associons pleinement. (contactez Sud Education / lien vers la caisse de grève académique en soutien !)

 

Communiqué de presse de l’AG éducation du 05/07/19, voté à l’unanimité

L’irresponsabilité du ministre Blanquer l’a amené à commettre une faute professionnelle et politique lourde : donner des ordres illégaux. En effet, son « bobard » de note provisoire, rompant avec tout traitement  en prenant une note de contrôle continu, qui dans les faits s’est traduit parfois avec des notes au hasard voire des 0 n’a pas pris. Des absent.es ont même eu 10. Ca pourrait en être risible s’il n’y avait l’avenir de nos élèves en jeu. Devant cet ordre manifestement illégal, de nombreux jurys ont refusé de délibérer et des chef.fes des centres d’examens et des inspecteur.trices ont saisi les notes abusivement pour respecter l’injonction de Blanquer. Personne n’est dupe, il a perdu la face et c’était notre objectif.

Cette crise unique dans l’éducation de la grève des correcteurs et correctrices l’a poussé à commettre l’irréparable en amenant un peu plus de confusion pour les parents et élèves et à ne respecter ni le traitement équitable entre les candidat.es ni la souveraineté des jurys d’examen. Le ministre Blanquer a été obligé de se révéler avec des mensonges, des menaces imaginaires, en violant les règles de base du code de l’éducation et en manifestant du mépris pour les règles des institutions et pour l’ensemble des personnels.

LE MINISTRE PORTE DONC LA RESPONSABILITÉ D’AVOIR SABOTÉ L’EXAMEN NATIONAL DU BACCALAURÉAT 2019 au mépris des textes réglementaires (dont les articles 28 de la loi Le Pors et L331-1 du code de l’Education) et de l’intérêt des élèves.

Ce ministre est indigne de notre confiance, et même dangereux pour le service public d’éducation, c’est pourquoi l’Assemblée Générale de Grenoble décide :

  • d’Encourager et aider les candidat.es à formuler des recourspour traitement inégal au titre de l’art L. 331-1 du code de l’éducation (télécharger la fiche : recours jury bac)
  • d’Encourager les personnels membres des jurys à déposer un recours pour excès de pouvoiret pour non respect de la souveraineté des jurys au titre de l’art. L. 631-1 du code de l’éducation (télécharger la fiche : Contentieux excès de pouvoir)
  • d’Exiger le paiement des jours grevés car notre engagement a été juste, légitime et même légal contrairement aux faits du ministre.
  • d’Exiger la démission du ministre Blanquer.

Nous rappelons que nous sommes déterminé.es à combattre ce ministre et ses politiques néfastes pour le service public d’éducation. Nous n’avons pas peur et ferons front dès la rentrée. Pour rappel, nous avons déjà programmé une assemblée générale pour le Mercredi 11 septembre 2019 à 14h (bourse du travail, Grenoble).

 Blanquer voulait la concurrence, il nous a réunis dans l’action collective. La riposte est déjà organisée pour la rentrée.


Education nationale : s’organiser contre les fautes illégales de Blanquer maintenant, préparer une rentrée de lutte