1er mai à Grenoble : une unité exceptionnelle pour la justice sociale, fiscale et climatique !

🔴🌞🌍 Un 1er mai 2019 de fête, de lutte, d’unité à Grenoble ! 🔴🌞🌍

Manifestation commune : RDV 10h à la gare de Grenoble

dès 12h : prises de paroles, village de stands, restauration et concert au jardin de ville

A Grenoble, luttes pour la justice sociale, fiscale et environnementale se rassembleront dans la rue et dans la fête ! Le 1er mai est une journée de lutte internationale pour la justice sociale et de solidarité, et l’intersyndicale de l’Isère organise chaque année une manifestation à Grenoble suivie d’une après-midi festive. Alors que les gilets jaunes occupent rues et rond-points et se mobilisent depuis 6 mois pour la justice, la démocratie et la dignité face à un pouvoir autoritaire et arrogant, alors que les marches pour le climat sonnent l’urgence climatique et bousculent l’inertie des responsables politiques et leur complaisance envers les lobbys, alors qu’occupations et actions pour un logement digne et plus personne à la rue se multiplient, alors que se renforcent les luttes pour l’égalité et contre toutes les discriminations, alors que d’un secteur à l’autre du travail des salarié.e.s entrent en résistance pour de meilleures conditions de travail contre le terrorisme managérial, contre les délocalisations, ou pour la défense du service public, ce 1er mai fait naître l’opportunité d’un rendez-vous commun fédérant les colères, les revendications, les déterminations et les espoirs !

Solidaires Isère se réjouit de ces convergences, alors que les semaines passées ces luttes n’avaient pas toujours pu se comprendre ni se rejoindre, et salut chaleureusement celles et ceux qui les rendent possible. Nous prenons part à cette lutte collective en portant un syndicalisme de lutte, unitaire, et de transformation sociale.

Cette unité est la meilleure chance pour que les revendications sociales, fiscales et climatiques s’affinent en se complétant, se protègent mutuellement de la récupération et des divisions mise en œuvre par le pouvoir, et gagnent en force face au bloc Macron-MEDEF. Cette unité est la meilleure chance pour que les revendications sociales, fiscales et climatiques l’emportent ensemble face à la loi du fric, de la matraque, et de l’indifférence.  Oui, un autre présent et un autre avenir sont possibles, justes, désirables et durables ! Gagnons-les ensemble ! Construisons-les ensemble !

Rejoignez, partagez et invitez ! la liste des différents événements sur les réseaux sociaux pour ces rendez-vous communs :

Communiqué de l’intersyndicale isère (CGT, FSU, Solidaires, Unsa, Unef, UNL) pour le 1er mai 2019

Ensemble, faisons du 1er mai une journée de lutte et de mobilisation pour le progrès social, la démocratie, la solidarité et la paix entre les peuples : appel-intersyndical-1er-mai-2019

Ailleurs en Isère, d’autres manifestations également  : 

  • Rousillon-Beaurepaire : manif départ 10h du Foyer Municipal de Roussillon, prise de parole devant le marché, repas de lutte (poulet Basquaise)
  • Vienne : Braderie revendicative de 6h30 à 18h salle Saint Germain à Vienne.

 

Communiqué de l’Union syndicale Solidaires pour le 1er mai 2019

Le 1er mai est une journée de lutte internationale pour la justice sociale et de solidarité. C’est un symbole toujours vivant. Cette journée n’est pas « la fête du travail ». Ce n’est pas « juste un jour chômé ». Car il s’inscrit dans une histoire sociale : le 1er mai 1886, les travailleuses et travailleurs de Chicago et de tous les Etats-Unis se levaient pour réclamer plus de justice sociale, un temps de travail réduit, des conditions de travail décentes, bref une vie digne d’être vécue. La police leur répondait par les armes, tuant plusieurs dizaines de manifestant-es.

Ce jour est un moment de solidarité entre tous ceux et toutes celles qui luttent pour leurs droits : comme ces dernières semaines en Algérie, avec les enseignant-es polonais-es en grève depuis un mois, les travailleurs-euses du Brésil face à la dictature de Bolsonaro, en Turquie, en Palestine, en Hongrie, les travailleur-euses sans papiers ici en France qui veulent l’égalité des droits et être régularisé-es…

 

Ici en France, des mois de mobilisation

Les annonces fuitées de Macron, suite à un grand débat tronqué ne répondent pas à nos exigences de fond ni à celles qu’ont exprimées les Gilets jaunes :

  • Il préserve une politique fiscale au profit des grandes richesses et des grandes entreprises, ce qui conduit à une baisse des ressources pour la collectivité toute entière.
  • Ses mesures en faveurs du pouvoir d’achat n’ont touché qu’une partie des salarié-es et ne constituent pas une garantie durable parce que ce ne sont pas des augmentations de salaires. Nous ne mendions pas, nous voulons des salaires dignes pour une vie digne.
  • Il continue l’exploitation intensive des ressources et contribue à détruire la planète tout en faisant croire à une politique « écologique » qui n’en a que le nom, malgré l’urgence climatique et les milliers de manifestant-es pour qui l’écologie est un enjeu de mobilisation internationale.
  • Il parle de moratoire sur la suppression des hôpitaux et des écoles, mais pas de rétablir ce qui a été supprimé, ni de développer le tissu social que constituent des services publics de proximité.
    Ses projets de réforme s’attaquent à ce que sont nos droits, conquis de haute lutte : statut de la fonction publique et indépendance de ses missions vis-à-vis du secteur privé, réforme des retraites qui va légitimer une baisse des pensions, augmentation du temps de travail, droit à l’indemnisation quand on est au chômage
  • Il veut maintenir l’ordre social, briser la contestation et ne cesse de rogner les libertés. Il justifie l’utilisation d’armes qui blessent, mutilent et tuent en manifestation et dans les quartiers populaires. Sa répression est mise en cause par le Défenseur des droits et par des institutions internationales.

Cette politique qui se maintient en dépit de la colère populaire alimente encore le désarroi et pousse une partie de la population dans les bras de l’extrême droite, alors que cette dernière a toujours été l’ennemie des salarié-es. Macron a beau jeu de se présenter comme rempart, ses mesures sont antisociales, sa politique migratoire est raciste.

Se mobiliser plus,  tous et toutes ensemble

Pour l’Union syndicale Solidaires, nous voulons faire de ce 1er mai une étape importante pour imposer une autre politique, basée sur la justice sociale, fiscale et écologique, pour l’égalité des droits, pour les libertés et contre les violences policières. Nous pensons que le syndicalisme doit se regrouper pour ces objectifs et nous appelons à manifester avec la CGT, FO et la FSU. Nous voulons aussi agir avec tous ceux et toutes celles qui les partagent, c’est ce que nous avons fait en manifestant avec les Gilets jaunes.

Retrouvons-nous le 1er mai pour montrer notre détermination, notre volonté de construire une société qui ne soit pas celle de la loi du fric. Un monde solidaire, qui ne s’arrête pas à nos frontières !

 

 

1er mai à Grenoble : une unité exceptionnelle pour la justice sociale, fiscale et climatique !