Les services publics sont les nôtres ! En grève et dans la rue le 22 Mars

Emmanuel Macron et son gouvernement viennent d’annoncer un plan de démantèlement du service public : 120 000 postes en moins, des privatisations, des fermetures de service aux usager.es… L’objectif est de nous prendre 60 milliards d’euros, budget qui a servi à financer inutilement pour nous, les travailleur.euses, le CICE, la suppression de l’ISF ou l’allègement de la fiscalité du capital.

 

Les services de transports, d’éducation, de santé… qui garantissent l’égalité d’accès de tout.es aux services publics sur le territoire sont remis en cause pour offrir de nouveaux marchés au CAC40 et faire des économies de gestion sur le dos de nos concitoyen.nes des campagnes et des quartiers populaires : trop pauvres, trop loin des métropoles… pas intéressants.

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Il s’agit d’une véritable offensive menée par les riches, pour les riches et par ordonnance, au mépris de la moindre apparence de démocratie.

  • Privatisation de la SNCF : les conditions de travail des cheminot.es font nos conditions de transports

Environ 9 000 km de lignes ferroviaires « non rentables » seront supprimés (celles que nous prenons pour aller au boulot ou rentrer chez nous) pendant que la direction entend investir dans les TGV.

Les tarifs déjà exorbitants ne seront plus du tout encadrés ; au Royaume-Uni (service ferroviaire privé) les abonnements peuvent monter jusqu’à 5 000 euros l’année ! Aujourd’hui 70% des Britanniques souhaitent une nationalisation du transport ferré. Ne faisons pas la même erreur… Nous savons déjà que la privatisation des autoroutes a fait exploser les tarifs !

Avec des dizaines de milliers de postes en moins et des sous-traitants non formés sur des postes de sécurité, l’heure n’est pas à la suppression du statut des cheminots mais bien au contraire à sa revalorisation.

Voir l’article : Usagers du train, Macron nous ment ! défendons la SNCF

 

  • Éducation Nationale : vers l’école à deux vitesses

Moins de moyens pour les campagnes et les banlieues : 79 fermetures de classes en Isère à la rentrée 2018, hausse du nombre d’élèves par classe dans les zones rurales, plan de départ volontaire de dizaines de milliers de fonctionnaires remplacés (quand ils le seront) par des contractuel.les peu ou mal formé.es.

Sélection sociale dès la seconde : le bac ne permettra plus d’accéder à l’université et/ou la filière de son choix mais seulement si les résultats conviennent aux politiques de prestige des universités (dont les frais d’inscriptions vont augmenter). Universités d’excellence pour les un.es, facs poubelles pour les autres.
Les élèves de lycée professionnel seront contraints d’aller vers l’apprentissage, ceux qui n’auront pas le niveau (le profil ?) suffisant pour trouver un employeur seront éjectés du système scolaire. Le gouvernement entend laisser en pâture l’enseignement professionnel aux branches professionnelles, favorisant la mainmise du patronat local. Les employeurs ne forment pas, ils trient !

L’objectif du gouvernement est de casser les formations qualifiantes (ayant une valeur sur le marché du travail via les conventions collectives) au profit des certifications locales laissant les futur.es travailleur.euses à la merci du patronat (condition de travail, salaire…).

plus d’informations ? RDV sur la page de Solidaires Etudiant.e.s Grenoble !

  • Maisons de retraite (EHPAD) : nos vieux coûtent trop cher ?

200 millions d’euros en moins pour des EHPAD déjà à bout de souffle quitte à mettre en danger la vie des résident.es (0,57 soignant pour un résident en moyenne), la seule alternative sera bientôt le marché privé avec des factures de 4 000 euros mensuel pour des retraité.es dont le revenu moyen ne dépasse pas 1 587 euros.

 

 

 

  • Impôts : impunité pour les grands fraudeurs, galère pour les petits contribuables

Les centres des finances publiques qui accueillent chaque année plus de 16 millions d’usager.es aux guichets et traitent 35 millions de demandes ont déjà perdu 39 000 emplois en 15 ans (-30% des effectifs). L’objectif est une numérisation quasi-totale des services… mieux vaudra ne pas avoir de réclamation à faire.

Les services de contrôle fiscal ont perdu 3 100 agents depuis 2010, dans un pays où l’évasion fiscale pèse entre 60 et 80 milliards d’euros par an !

 

  • La Poste :

Désormais Société Anonyme en un peu plus de 10 ans elle a fermé plus de 50% de ses bureaux de poste et supprimé 100 000 emplois. La souffrance au travail a explosé et la qualité de service est en chute libre, mais les salaires des cadres dirigeants ont eux fortement augmenté !!!

A Grenoble, le 21 Mars, la veille de la manifestation, venez soutenir vos agent.e.s de La poste au tribunal pour faire respecter leur dignité et leurs conditions de travail : Veillons sur nos agents !

 

  • l’Office National des Forêts :

… qui a déjà perdu 25% de ses effectifs en quelques années et qui se voit contraint de livrer à la déforestation des pans entier de notre patrimoine pour compenser leurs pertes budgétaires. voir la vidéo musicale : On est pas des usines à bois !

 

  • Météo France :

(500 emplois en moins sur 5 000 dans la même période) qui ferme des stations quitte à ne pas alerter à temps les automobilistes des intempéries (les embouteillages de cet hiver sont là pour en témoigner). Voir la vidéo : Météo France en colère !

 

Et nous pourrions multiplier les exemples, concernant l’énergie, le transport aérien, ou encore pour la fonction publique territoriale

 

Après avoir détruit le code du travail, l’assurance chômage, nos services publics… le gouvernement annonce déjà la prochaine cible : nos retraites et la sécurité sociale.

GRÉVE ET MANIFESTATION JEUDI 22 MARS

Grenoble : Manifestation 10H à la gare, village de stand dès 12h30 à Verdun

Bourgoin-Jallieu : Manifestation 10H30 Place St Michel

 

 

Les services publics sont les nôtres ! En grève et dans la rue le 22 Mars