Solidaires Isère apporte tout son soutien aux salariés de General Electric Grenoble exposés à un plan de licenciements massif

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Les salariés de General Electric ont appris au début du mois de juillet que leur patron avait décidé un plan de licenciement de 570 salariés en Europe, dont 345 sur le site de Grenoble qui compte actuellement 800 emplois. Avec un effectif réduit de moitié, la viabilité du site lui-même est mise en question. C’est une catastrophe sociale pour ces salarié-e-s qui seront au chômage et un désastre technologique avec la disparition de compétences professionnelles uniques.

L’employeur est en passe de mettre à mort un fleuron de l’industrie hydraulique dont la réputation est internationale. L’expertise du site de Grenoble est séculaire, cela fait 100 ans que les turbines sont conçues et réalisées dans notre région pour être envoyées dans le monde entier. C’est d’autant plus scandaleux que ce savoir-faire est une richesse considérable tant sur le plan économique qu’écologique. L’énergie hydraulique est une alternative au carbone et au nucléaire, elle peut être réalisée dans le respect total du milieu naturel et des populations. C’est une industrie d’avenir, soucieuse de l’environnement. La détruire est criminel.

General Electric affiche des bénéfices énormes, 40 milliards de dollars ont été distribué à ses actionnaires en 2016. Ces patrons n’en n’ont jamais assez, ils s’engraissent  plus encore sur le dos des populations des régions du monde à bas coûts. Ils s’enrichissent sur la pauvreté et provoquent la misère sociale. Face à une telle violence, une résistance déterminée est nécessaire.

En 2014, lors du rachat de ce secteur d’activité à Alstom Energy, les responsables de General Electric avaient promis de développer l’activité hydraulique et de créer 1000 emplois en France. Ils font maintenant le contraire de ce qu’ils avaient promis. Le ministre de l’économie de l’époque était… Emmanuel Macron. Ce dernier a validé et même promu cette opération d’achat en vantant les perspectives de développement d’activité et d’emploi. Aujourd’hui qu’il est président, osera-t-il s’opposer à ce projet de trahison de la promesse faite ? Si Emmanuel Macron n’agit pas, s’il abandonne les salariés de Grenoble, cela fera de lui le complice des grandes fortunes et des patrons voyous. On comprendra mieux alors sa farouche volonté de s’attaquer au code du travail et aux droits des travailleurs.

L’union départementale Solidaires Isère apporte tout son soutien aux salariés de General Electric Grenoble et est disposée à s’engager avec eux pour lutter contre ce plan de licenciement. Les militants Solidaires Isère se mettent en relation avec les syndicats de l’entreprise afin de leur exprimer leur solidarité fraternelle et leur engagement à lutter à leurs côtés.

Grenoble le 23 juillet 2017