Le Pen ou la finance ? On vaut mieux que ça !

 

1er  mai 2017 = une journée de résistance dans la rue

 

Au printemps 2016, le gouvernement Hollande-Valls-PS passait en force par le 49-3 la loi travail, massivement rejetée par 70% de la population. Un an après, les résultats du premier tour de l’élection présidentielle de 2017 sont annoncés par les mêmes présentateurs télévisés qui criaient à la « prise d’otage » pour dénigrer la mobilisation par la grève et les légitimes manifestations contre la loi PS/Medef/CFDT de centaines de milliers de travailleurs et travailleuses en France. Les deux partis « de gouvernement » (LR et PS) payent leurs politiques libérales menées depuis 40 ans en étant exclus du second tour. Pour autant, les deux candidats désormais en lice s’accordent pour imposer par exemple le retour aux 39 heures, et d’autres régressions sociales.

 

Macron, pour nous autres syndicalistes, sert les milieux d’affaires bancaires et financiers dont il est issu ; nommé ministre par Hollande, il a gesticulé pour imposer un ensemble de réformes continuant la casse de notre modèle social et du droit du travail, et imposant la loi du fric et des managers, « l’ubérisation », la loi des patrons, et celle de l’Union Européenne (libérale et antidémocrate, pourtant rejetée majoritairement en 2005). Pas étonnant que de nombreux transfuges du PS et des Républicains (et autres) se recyclent à « En Marche ».

 

Le Pen, pour nous autres syndicalistes, c’est l’héritière d’une famille politique, celle de l’extrême droite : fondamentalement pro-patronale et antisociale, la famille de la collaboration, du nationalisme, qui attaque les grévistes à la matraque, et organise des « ratonnades ». Le F-Haine c’est la préférence nationale, c’est-à-dire l’institutionnalisation du racisme d’Etat.

 

Macron et Le Pen sont les deux faces d’une même pièce : le capitalisme mondial ou national. Un capitalisme libéral et européiste côté face, et un capitalisme nationaliste et autoritaire côté pile. Face à eux, nous opposons une solidarité internationale de classe.

 

Syndicalistes à Solidaires, face à des institutions de la Vème république, antidémocratiques et en déliquescence ; nous affirmons, avec le monde associatif et en unité syndicale, que nous comptons initier à partir du 1er mai 2017 une véritable convergence civile et militante pour construire un autre avenir que celui que nous imposera le ou la future président.e et son gouvernement.

 

Fête internationale de lutte des travailleurs et travailleuses, cette journée engage une résistance pour 2017 partout dans le pays.

 

 

Manifestation du 1er mai : rendez-vous 14h00 gare de Grenoble

16h place de Verdun : interventions syndicales et village des stands associatifs

À Bourgoin-Jallieu : 10h30 cinéma Kinepolis / à Rousillon : 10h au foyer municipal

 

Faces aux régressions passées et à venir, nous serons nombreuses et nombreux pour porter cette alternative sociale, féministe, antilibérale et antifasciste : ON VAUT MIEUX QUE CA ! Nous répondrons en occupant la rue et les places, et nous construirons – comme en Guyane – les luttes et les grèves qui inverseront la tendance sociale et feront gagner nos revendications de solidarité et de progrès. Partout où nous sommes, organisons-nous ! « Ce que le peuple obtient, il le prend » : au-delà d’élire, il faut agir !

 

Il n’est jamais trop tard, et le combat contre la loi travail n’est pas terminé : en Italie, leur « loi travail » européenne a été adoptée en mars 2016 ; les mobilisations de masse viennent d’obtenir le retrait des 2 mesures les plus emblématiques. Ne lâchons rien !

 

Contact presse :   solidaires.isere@orange.fr

 


 

Le Pen ou la finance ? On vaut mieux que ça !

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